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La force tranquille d’un père – Ancrage et présence

Il y a des présences qu’on sent, même quand elles parlent peu.  Des présences solides, constantes, discrètes. Celles qui ne cherchent pas à briller, mais qui tiennent tout en place.


En cette semaine de la fête des Pères, j’ai envie de m’arrêter pour honorer ces hommes qui aiment à leur façon.

Ceux qui se lèvent chaque matin en pensant à leur famille. Ceux qui soutiennent, protègent, rassurent – parfois en silence, mais toujours avec cœur.


Je n’ai pas grandi avec un père absorbé par sa carrière. Je n’ai pas choisi, comme compagnon de vie, un homme d’affaires ou un entrepreneur absorbé par ses ambitions. Les deux hommes qui ont marqué ma vie – mon père et le père de mes filles- offrent leur présence comme une lumière qui veille dans l’ombre : discrète, mais toujours là.Ils sont encore là. Vraiment là.


Alors j’écris aujourd’hui pour remercier. Pour reconnaître. Pour honorer.

Mon père.

Le père de mes filles.

Et tous les pères qui laissent une empreinte dans le cœur de leurs enfants, et petits-enfants.

 

Mon père – Un pilier discret


Vous connaissez la pyramide de Maslow?  À sa base, il y a les besoins essentiels : manger, dormir, avoir un toit, se sentir en sécurité. Mon père incarne tout cela. Il est cette base solide, fiable, rassurante. Il veille à ce qu’on ne manque jamais de rien. Il l’a toujours fait, et il continue encore aujourd’hui.


C’est un homme profondément travaillant, constant, économe. Il peut presque tout faire lui-même : réparer, construire, entretenir. Et s’il ne sait pas, il trouvera comment.


Il est de ceux qui démontrent l’amour par ce qu’ils font, plus que par ce qu’ils disent. Son langage de l’amour, c’est fort probablement de rendre service. C’est ainsi qu’il exprime sa présence, sa loyauté, son souci sincère pour ceux qu’il aime.


Il ne parle pas beaucoup de ses émotions, mais on n’a pas besoin de mots pour savoir qu’il est là, qu’on peut compter sur lui.

Stable, fiable, généreux dans l’ombre, il aime sans chercher à être vu - avec une constance rassurante et une tendresse silencieuse.


Même si je n’habite plus sous le même toit depuis des années, il continue de nous soutenir. Par ses gestes, sa présence, sa disponibilité. Son défi… ne pas en faire trop!


À l’écriture de ces lignes, je réalise que j’ai hérité de quelques-unes de ses forces.

Cette capacité à faire, à porter.  Ce désir de contribuer, d’aider.

Et j’ai aussi hérité de cette retenue à dire ce que je ressens. Je m’améliore.

Papa, je t’aime et tu es précieux pour moi.


Mon amoureux – Le père que j’ai choisi pour mes filles


J’ai toujours su que je voulais des enfants. La famille, c’est tellement important pour moi. Croyez-le ou non, lors de ma deuxième « date » avec Guillaume, je lui ai demandé s’il voulait des enfants. Il a été surpris… mais il n’a pas fui.


Et aujourd’hui, quand je le regarde avec nos filles, je comprends pourquoi je l’ai choisi. Guillaume est un papa présent, aimant et attentif. Même si parfois il ne semble pas trouver les mots pour « gérer » deux adolescentes, il est là avec son cœur immense. Il écoute, il prend le temps, il joue, il encourage. Il les aime profondément… ce qui le rend « papa poule ».


Et moi, dans tout cela… je dois l’admettre, j’ai parfois du mal à lui faire de la place.  Pas par manque de confiance ou d’amour, mais parce que j’ai cet élan naturel de leader dans tous les aspects de ma vie (dont la famille) et cette tendance à vouloir organiser et planifier. Ce schéma, je l’observe, je le travaille, je tente doucement de le transformer depuis des années.


Et en ce moment, avec mes multiples projets, mes engagements, mes élans créatifs, c’est lui qui, doucement, prend davantage de place dans la gestion de la maisonnée. Ce n’était pas prévu ainsi. Et pourtant, il l’accueille avec une grande bienveillance.


Il le fait de main de maître, avec calme, avec cœur, sachant qu’une nouvelle routine s’installera.  Merci mon amour. Je t’aime.


Et ce qui me touche profondément, c’est qu’en lui, je retrouve un peu de mon père. Dans sa fidélité, dans sa solidité tranquille qu’il incarne au quotidien.  Deux hommes bien différents, mais qui ont en commun ce cœur immense et ce désir sincère d’être là pour leur famille.

 

L’importante d’une figure paternelle


Ce que j’observe autour de moi, c’est que la figure paternelle laisse une empreinte bien au-delà de ce qu’on peut imaginer. Un père, quand il est là, présent, engagé, aimant, devient un repère solide dans le développement d’un enfant. Il crée un sentiment de sécurité affective, il participe à l’estime de soi, à l’identité, à la confiance qui se bâtit.


Et cette présence peut prendre plusieurs formes. Il y a les pères biologiques, bien sûr. Mais aussi les beaux-pères, les pères adoptifs, les figures masculines inspirantes, les présences spirituelles. Des hommes qui choisissent d’aimer, de soutenir, d’élever, de guider. Des hommes qui disent, par leur simple présence : « Tu comptes pour moi. Tu es en sécurité. Je suis là. »


Il est temps de casser les vieux clichés. Un père, ce n’est plus seulement celui qui pourvoit aux besoins de la famille ou qui joue au hockey dans la cour. C’est une main sur une épaule, un regard fier dans les gradins, une voix douce au moment du coucher. C’est une présence rassurante qui dit « Je t’aime » même si parfois, aucun mot n’est prononcé.


Un enfant qui grandit avec une figure masculine bienveillante apprend que l’amour peut rimer avec force et douceur.

Et ça, c’est un cadeau immense pour la vie entière.

 

Merci aux hommes qui choisissent d’être là


Merci aux pères.

Merci aux hommes qui s’impliquent, jour après jour.

À ceux qui portent, qui soutiennent, qui aiment à leur façon.


Aux papas poules, aux papas silencieux, aux papas du quotidien — vous laissez une trace profonde dans le cœur de vos enfants. Même si vous ne le voyez pas toujours.


Et si tu lis ces lignes et que tu n’es pas encore père, mais que tu y songes…

Si tu doutes de ta capacité à être « assez » pour un futur enfant…

Ne doute pas.


Quand le cœur y est, tout y est.

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